2013-05-18

Ces logements destinés aux personnes âgées encore autonomes sont en plein développement et deviennent plus abordables.

Le principal argument en faveur du développement de ces résidences s’appuie sur les projections démographiques. En effet, les personnes âgées de 60 ans et plus, estimées à 15 millions aujourd’hui, seront 20 millions en 2030 et près de 24 millions en 2060.
En 2012, nous pouvions répertorier environ 375 résidences en France. Elles seraient plus de 580 d’ici à fin 2014.

Toutefois, il existe encore des freins : vivre entre personnes âgées rebute encore le public visé. Les mentalités évoluent lentement et bien souvent le maintien à domicile demeure la solution préférée des personnes vieillissantes, même pour celles devenant dépendantes.

Le modèle des résidences seniors a changé. Désormais, le concept de ces résidences, c’est un immeuble d’appartements situé en centre-ville, à proximité des commerces et accessibles à la location. Preuve de l’attrait de ce marché, de nouveaux venus s’y intéressent et de plus en plus de promoteurs-exploitants développent ce genre de résidences.

D’un concept à l’autre, la surface des parties communes varie de 200 m² à 900 m², allant de la salle d’animation au restaurant, en passant par la piscine, le salon de coiffure… les services sont également plus ou moins développés : depuis un encadrement d’une ou deux personnes jusqu’à une vingtaine de salariés. Les résidences gérées par un exploitant professionnel demandent bien souvent au résident de régler un abonnement mensuel de base de 300 euros. Il faut également compter environ 550 euros en moyenne pour louer un 2 pièces.

Du côté de l’investisseur, il peut compter sur un rendement locatif allant de 3,5 % à 4,5 %. De plus, les résidences avec services destinées aux seniors permettent aux investisseurs de bénéficier d’une défiscalisation en Loi Censi-Bouvard appliquée aux loueurs en meublés non professionnels. Il s’accompagne d’une récupération de la TVA lorsque la location du bien est confiée à un exploitant offrant des services « para-hôteliers ». Il permet aussi d’être exonéré d’imposition sur les plus- values au-delà de trente ans de détention.

Toutefois, il convient de toujours appliquer les règles de prudence d’un bon investissement immobilier et de s’entourer des conseils de professionnels de la gestion de patrimoine.